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Durant l'année 2014, ArCEN Art Collection European Network s'est engagée à soutenir trois musées français, le Musée des Beaux-Arts de Rouen, le Musée des Beaux-Arts de Libourne et le Musée des Beaux-Arts de Quimper, dans leurs actions culturelles, notamment par l'apport de mécénat pour leurs expositions.

 

Ces trois projets ont en commun de favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, de promouvoir la coopération entre grands établissements culturels mondialement connus tel le Musée du Louvre et le Centre Pompidou et les musées en région, la coopération efficace entre musées français et étrangers ainsi que  la connaissance de patrimoines culturels d'exception et variés auprès des publics les plus larges.

 

Cathédrales. 1789 – 1914 : un mythe moderne présenté en première étape au Musée des Beaux-Arts de Rouen  (12 avril-31 août 2014) puis en seconde étape au Wallraf das Museum de Cologne (26 septembre 2014-8 janvier 2015)

L'exposition a présenté des œuvres exceptionnelles (tableaux, objets d'art, photographies, maquettes...) couvrant un siècle d'aventure artistique. Ce grand projet franco-allemand bénéficie du soutien du Ministère des Affaires Etrangères français et du soutien du Ministère Fédéral des Affaires Etrangères allemand.     

 

Esprit d’une collection : un choix de dessins contemporains de la donation Florence et Daniel Guerlain au Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou présenté au Musée des Beaux-Arts de Libourne (17 mai-20 septembre 2014).

Ce projet a été réalisé avec la Fondation Florence et Daniel  Guerlain et le Centre Pompidou.

Le Musée des Beaux-Arts de Libourne a présenté en 2014 une exposition inédite sur les dessins  contemporains issus de la collection  Florence et Daniel Guerlain en partenariat avec le Centre Pompidou.

 

L'âge d'or du portrait et du paysage anglais, chefs-d’œuvre des collections du Musée du Louvre présentée du 23 octobre 2014 au 26 janvier 2015 au Musée des Beaux-Arts de Quimper. L'objectif est de présenter dans un musée régional les chefs d'œuvre du Musée du Louvre afin, notamment, de permettre à des publics n'ayant pas la possibilité de venir, à Paris de découvrir et admirer des œuvres de Tuner, Gainsborough...

 

 

CATHÉDRALES 1789 - 1914. UN MYTHE MODERNE

Rouen - Musée des Beaux-Arts

12 avril - 31 août 2014

 

Ce projet d'exposition propose d’explorer, à la lumière  du rapport franco-allemand,  un thème qui n’a jamais été abordé jusqu’ici : la place de la Cathédrale dans l’imaginaire artistique et dans le débat national, depuis Goethe et Victor Hugo jusqu’à la première guerre mondiale.

 

Il réunit deux villes, Rouen et Cologne, qui chacune conservent une cathédrale mondialement renommée, et deux musées, considérés parmi les plus excellents d’Europe, à la fois pour leurs collections et leur programmation.

 

L’exposition réunira environ 150 œuvres, peintures, objets d’art, photographies, maquettes, couvrant un siècle d’aventure artistiques franco-allemande et sera accompagnée d’un colloque international organisée avec le concours de l’Université de Rouen et l’Université de Nanterre.

 

Après avoir sombré dans l'oubli pendant plusieurs siècles, la cathédrale gothique, qui incarne par excellence l'architecture monumentale du Moyen-Âge, a connu au XIXe siècle une renaissance inattendue  dans plusieurs pays d’Europe. On le note dans la peinture de paysage de Constable au moment du développement du tourisme culturel. Le Sacre de Charles X à Reims en 1824 s’avère être aussi un moment clé : symbole de prestige pour la monarchie qui marque l’émergence du néo-gothique dans les fastes officiels.

 

Le décor « à la cathédrale » s’invite dans les arts décoratifs dès la Restauration et se déclinera au fil du siècle sous de nombreuses formes tant dans les intérieurs féminins de l’aristocratie que dans  les objets de grands luxe et de l’industrie. Une salle entière sera d’ailleurs consacrée à ces objets grâce aux prêts exceptionnels du musée des Arts décoratifs de Paris.

 

La littérature n’est pas épargnée par cette redécouverte. Deux grands écrivains ont fortement contribué à nourrir ce nouvel imaginaire : Goethe qui initie la représentation mythique du sculpteur de la cathédrale de Strasbourg, Victor Hugo qui milite pour la défense du patrimoine. Le Faust de Goethe, comme Notre Dame de Paris de Hugo vont faire l’objet d’innombrables éditions illustrées et fonder le XIXe siècle sur des bases gothiques.

 

À considérer le nombre et la diversité de peintres ayant éternisé les formes architecturales gothiques sur la toile, on ne peut que conclure à la présence d’un phénomène fondamental dans la culture franco-allemande, qui n’a jamais été traité dans une exposition.

 

Les paysagistes de l’école de 1830 et notamment Paul Huet intégrèrent la cathédrale à leurs représentations panoramiques. Turner dans ses vues des fleuves d’Europe et plus particulièrement avec la Seine et le Rhin où il accorde une large place aux édifices gothiques. De même Corot, inspirateur de l’école de Barbizon laisse une place importante à la thématique de la cathédrale.

La seconde moitié du XIXe est aussi le théâtre du développement des techniques modernes de la photographie permettant de collecter les restes d’un patrimoine longtemps négligé et qui fera l’objet de vastes chantiers de restaurations. Les gargouilles et plus particulièrement le Stryge de Notre Dame de Paris suscite une fascination chez les photographes et les graveurs dont les plus célèbres sont Charles Nègre et Charles Meryon.

L’impressionnisme et la série des cathédrales de Rouen peinte par Monet est sans doute l’une des représentations les plus connues dans le monde. Elle doit être comprise non seulement comme une expérience plastique, mais aussi comme le produit d’un long processus d’appropriation du monument par la nation. On retrouvera également cet intérêt pour le patrimoine bâti religieux chez Pissarro et Sisley (série de l’église de Moret).

Au-delà de l’impressionnisme on voit le motif de la cathédrale repris dans les œuvres des symbolistes tels Odilon Redon et son illustration du vitrail empreinte de poésie.

Les artistes modernes ne sont pas en reste et n’ont pas négligé ce motif, comme en témoignent les vues de cathédrales de Maximilien Luce à Henri Matisse ou même Soutine, qui reprennent le cadrage frontal de la cathédrale héritée de leurs aînés.

 

Dans un vaste mouvement patriotique, les avant-gardes vont reprendre à leur compte l’architecture gothique qui, avec ses arc brisés, rend compte des tensions et des ruptures qui se font jour dans l’Europe moderne. En témoignent le cycle de Saint-Séverin par Delaunay, les cathédrales cubistes de Dumont ou de Gleizes.

On assiste à la cristallisation de la cathédrale en tant que symbole national de part et d’autre du Rhin, jusqu’au traumatisme du bombardement de la cathédrale de Reims, le 19 septembre 1914, qui marque la fin d’un monde. L’événement est un choc sans précédent. Il donne lieu à une abondante littérature de propagande, accompagnée d’affiches, et de recueils graphiques. Sur la ligne de front, les cathédrales mutilées d’Amiens, Arras, deviennent les  emblèmes de la barbarie guerrière.

La vision que les expressionnistes allemands donnent de la ville, agressive, anguleuse, dynamique, accorde une large place à la cathédrale. Entre les deux guerres, Lyonel Feininger développe une série d’œuvres inspirée par l’église de Gelmeroda, près de Weimar. À Hanovre, Schwitters construit dans l’isolement la Merzbau, aussi appelée Cathédrale de la misère érotique, dont l’architecture s’inspire de l’élan des cathédrales gothiques.

 

Les artistes contemporains, s’ils jouent volontiers de la dérision, comme Wim Delvoye, qui a développé un  remarquable  ensemble de sculptures métalliques inspirées de l’esthétique gothique, ou François Morellet qui revisite les Cathédrales de Monet avec des tubes fluorescents,  témoignent de la fascination durable qu’exerce la cathédrale sur l’imaginaire artistique contemporain. La fin du parcours de l’exposition consacrera une part importante au travail d’artistes majeurs s’étant inspiré de l’image et de l’imaginaire de la cathédrale.

 

Exposition présentée du 12 avril au 31 août 2014 au Musée des Beaux-Arts de Rouen

Seconde étape au Wallraf Museum de Cologne du 26 septembre 2013 au 18 janvier 2014

 

180 chefs-d’œuvre, 2 siècle de Création, 60 artistes 

Goethe, Friedrich, Victor Hugo, Constable, Turner, Corot, Sisley, Pissarro, Monet, Rodin, Redon, Moreau, Marquet, Delaunay, Kupka, Beckmann, Schwitters, Feininger, Chagall, De Staël, Morellet, Delvoye…

 

Colloque international organisé avec les universités de Rouen et de Nanterre

 

Edition d’un catalogue en Français et en Allemand

 

Une reconnaissance nationale

Patronage du Ministère des Affaires Étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Musée des Beaux-Arts de Rouen

Esplanade Marcel-Duchamp


76000 Rouen
T / 02 35 71 28 40. F / 02 35 15 43 23

http://mbarouen.fr/fr/le-musee-des-beaux-arts
musees@rouen.fr

Accès handicapés : 26 bis, rue Jean-Lecanuet

 

ESPRIT D'UNE COLLECTION. GUERLAIN.
Donation Florence et Daniel Guerlain au Mnam - Centre Georges Pompidou

Musée des Beaux-Arts de Libourne / Chapelle du Carmel

17 mai - 21 septembre 2014

 

L’exposition présente une sélection inédite de 101 dessins contemporains de la donation Florence et Daniel Guerlain consentie au musée national d’art moderne en 2012. L’esprit du projet consiste à tenter de cerner la personnalité de cette importante et attachante collection française et, par là même, à toucher à l’infatigable curiosité qui anime ces collectionneurs par dilection.

 

Dove Allouche, Pat Andrea, Sergey Anufriev, Rina Banerjee, Marc Bauer, Cathryn Boch, Tony Cragg, Wim Delvoye, Erik Dietman, Mark Dion, Marcel Dzama, Philippe Favier, Vidya Gastaldon, Leiko Ikemura, Robert Longo, Fabien Mérelle, Claire Morgan, Mrzyk & Moriceau, Tony Oursler, Joyce Pensato, Pavel Pepperstein, Javier Pérez, Françoise Petrovitch, Anne-Marie Schneider, Gert et Uwe Tobias, Marcel Van Eeden.

La collection contemporaine de Florence et Daniel Guerlain fait référence en matière de dessin. Dans un premier temps, il s’agissait d’une simple démarche privée qui poussait le couple d’amateurs d’art à réunir peintures et sculptures aussi bien que des photographies. En 1996 ils créent aux Mesnuls dans les Yvelines, une fondation qui leur permet d’exposer leurs acquisitions au public. Leur orientation vers le dessin s’affirme alors de manière progressive, mais en 2006 une page est tournée lorsqu’ils créent un prix de dessin destiné aux artistes qui font de ce médium leur principal vecteur de création. Outre les pièces qu’ils possèdent déjà, ils vont désormais acquérir chaque année plusieurs œuvres auprès des trois artistes sélectionnés par le prix.

 

En 2009 ils se séparent de leur collection de photographie et l’année suivante Florence Guerlain envisage de léguer la collection graphique à une institution publique. Un évènement personnel va précipiter les choses.

Lors d’un voyage au Japon, le couple est confronté à un violent tremblement de terre. Assurer la pérennité de la collection devient alors une priorité.

 En 2012 c’est chose faite : les 1 200 dessins sont donnés au Musée national d’art moderne Centre Pompidou. Ils rejoignent ainsi l’un des grands cabinets d’art graphique du monde, fort de quelque 17 000 pièces. Ils l’enrichissent à la fois par le nombre, le regard personnel des deux donateurs, et les 75 artistes qui ne figuraient pas encore dans les collections.

Le Centre Pompidou organise alors une exposition de la donation qui s’est terminée à la fin du mois de mars dernier. Public et critiques d’art découvrent une collection très internationale ménageant une large place à l’Amérique latine, la Russie et l’Asie. Elle a été réunie au cours de la vie de globe-trotters du couple Guerlain, et chaque année le jury du prix se compose de cinq collectionneurs Français et de quatre étrangers afin d’ouvrir des perspectives sur le monde.

 

La sélection a été effectuée par Thierry Saumier, le directeur du musée libournais. Dans un contexte d’affirmation globale de la place du dessin dans l’art contemporain, il s’est efforcé de donner un reflet plutôt fidèle des principaux caractères de la Collection. À commencer par son refus des frontières. Allemand, Ukrainien, Néerlandais, Britannique, Canadien, Japonais et Russe s’affirment dans l’exposition aux cotés des Français.

La grande variété - pour ne pas dire l’éclectisme - de styles, d’univers, de techniques présents dans le fonds Guerlain se reflète dans le concentré qu’en a fait Thierry Saumier.

Un tatouage sur peau de cochon de Wim Delvoye, le travail sur des supports anciens de Philippe Favier, le collage de « résidu de roitelet » par Claire Morgan, les découpages et collages sur fond de photographie imprimé de Tony Oursler, l’usage du feutre, du stylo-bille, du découpage de magazines, des caractères dactylographiés témoignent de la liberté de créateurs qui innovent avec les outils de leur siècle en ne s’interdisant rien.

 

Tout cela conduit loin de l’image traditionnelle du dessin telle que nous l’ont léguée les ocres et les charbons de Lascaux ou la légende grecque de Dibutade qui immortalisa, dit-on, sur une paroi, le profil de son amant qui partait à la guerre. Il a fallu attendre Vasari, le célèbre auteur des Vies pour que le dessin soit collectionné pour lui-même. Et le XVIIe siècle pour qu’avec Rembrandt ou Poussin, il atteigne des sommets de raffinement. Le XIXe siècle voit l’avènement du dessin humoristique et le XXe l’affirmation de l’affiche et de la bande dessinée. L’art contemporain, après s’être d’abord tourné vers des médiums considérés plus innovants lui redonne toute sa place et des foires et des expositions lui sont désormais consacrées sur plus d’un continent.

 

 

Cette exposition est réalisée avec le soutien exceptionnel

du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou

 

Commissariat

Thierry Saumier, directeur du Musée des Beaux-Arts de Libourne

 

Musée des Beaux-Arts de Libourne
42, place Abel Surchamp / 33500 Libourne
T / 05 57 55 33 44. F / 05 57 55 33 76

contact@musees-libourne.org

www.ville-libourne.fr

DE GAINSBOROUGH A TURNER.  L’âge d’or du portrait et du paysage anglais dans les collections du musée du Louvre

Musée des Beaux-Arts de Quimper

23 octobre 2014 - 26 janvier 2015

 

Exposition co-organisée par le musée d’Art et d’Archéologie de Valence, le musée des Beaux-Arts de Quimper

et le musée du Louvre.

 

Le musée de Quimper présente une soixantaine d’œuvres, mêlant peintures et dessins, retraçant l’âge d’or de la production artistique en Grande-Bretagne et provenant uniquement des collections du musée du Louvre.

On a coutume de considérer que la peinture britannique connaît son âge d’or sous l’ère georgienne, soit des années 1720 environ jusqu’au début du règne de la reine Victoria, au milieu du XIXe siècle. L’excellence des artistes britanniques s’exprime alors surtout dans le portrait et le paysage, deux genres particulièrement appréciés des amateurs depuis des décennies. Seules de cette importance en dehors des musées anglo-saxons, les collections de peintures et arts graphiques du musée du Louvre permettent largement de rendre compte de ce moment saillant dans l’histoire artistique britannique. Leur exposition exceptionnelle à Valence, puis à Quimper est un événement à ne pas manquer !

 

Au cours du XVIIIe siècle, les artistes britanniques renouvèlent complètement le genre du portrait. Leur apport, fait de naturel et d’audaces formelles, fut déterminant dans le domaine du grand portrait mondain dont le Louvre possède des exemples insignes dus aux peintres Allan Ramsay, Reynolds, Romney et Raeburn, ainsi qu’un très bel ensemble de portraits romantiques dû au grand Thomas Lawrence. Ils élaborèrent en outre une formule parfaitement originale la Conversation Piece ou portrait en conversation. Ce type de représentation met en exergue les relations interpersonnelles qui s’établissent entre les individus dans une société qui est alors en plein essor économique, intellectuel et politique. Le Louvre conserve un bel ensemble de ces conversation pieces dus à Philipp Mercier, Arthur Devis ou Johann Zoffany et jusqu’au portrait des parents de l’artiste par l’Ecossais David Wilkie, qui est une des dernières acquisitions du Louvre en matière de peintures britanniques. Dans cette veine, l’exposition présentera un des chefs-d’œuvre de jeunesse de Thomas Gainsborough, La conversation dans un parc, œuvre emblématique de la collection.

 

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les créateurs britanniques révolutionnèrent la pratique de l’aquarelle pour la porter à ses plus hauts sommets en produisant de superbes paysages inspirés de leurs voyages en Grande-Bretagne et dans le reste de l’Europe.

Ils devinrent un modèle pour les artistes européens et leur influence sera durable sur la génération romantique. Les collections du Louvre présentent ainsi de précieuses feuilles des grands maîtres du genre : Alexander et John Robert Cozens (L’Aiguille verte, acquise en 2006), Francis Towne, David Cox, J.M.W Turner ainsi que de beaux ensembles de Richard Parkes Bonington et de John Constable.

Dans le domaine de la peinture de paysage, la collection du Louvre est riche également de quelques chefs-d’œuvre de Joseph Wright of Derby, Richard Parkes Bonington (dont une de ses plus belles vues d’Italie, Vue de Venise. Quai des Esclavons), John Linnell, Edward Lear, un rare chef-d’œuvre de Clarkson Stanfield, une belle série de peintures de John Constable et l’un des plus beaux paysages inachevés de Turner, aux frontières de l’abstraction, le poétique Paysage avec une rivière et une baie dans le lointain.

 

Commissaires scientifiques de l’exposition :

 

Guillaume Faroult,

Conservateur en chef au département des Peintures du musée du Louvre, en charge des peintures britanniques

avec la collaboration de Marie-Pierre Salé, conservatrice en chef au Départements des Arts graphiques, en charge des œuvres graphiques britanniques au musée du Louvre.

 

Commissaire général à Quimper :

 

Guillaume Ambroise, conservateur en chef,

directeur du Musée des Beaux-Arts de Quimper

Sophie Kervran, conservatrice au musée des Beaux-Arts de Quimper

 

 

Musée des Beaux-Arts de Quimper

40, place Saint-Corentin / 29000 Quimper

T / 02 98 95 45 20

www.mbaq.fr

musee@mairie-quimper.fr

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